Le Président médite ! Mais dites-nous M. le Président!

Le Président médite ! Mais dites-nous M. le Président!

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La guigne! La scoumoune, Cahuzac m'a baisé !

Me voilà dans la mouise à cause d'cet empafé !

Naguère je paradais, fier comme un bar-tabac,

Aujourd'hui c'est Verdun, une vraie Bérézina !

Moi qui au Bourget, je dégommais la finance,

Certains de mes potos, ont cru qu'c'était Byzance,

Ouvert des comptes ici, viré du pognon là,

M'font passer pour une brêle devant Frau Angela !

Je déprime dans l'château, je regrette la Corrèze,

J'en chiale comme un gosse, pour une histoire de pèze,

M'retrouver au plus bas, seulement après dix mois,

Qu'j'ai été choisi, moi le petit François.

Quant à Ayrault et ses maroquins,

J'étais loin de penser qu'il y avait des coquins !

Médiapart, Le Monde étaient tous encardés,

Je suis moi Président, de tous la risée!

Comment r'taper la baraque, après un tel cyclone,

Lourder quelques ministres, dissoudre l'assemblée ?

S'pieuter avec Bayrou, pourquoi pas Mélenchon ?

Tout est dans le ciboulot, c'est dire le boxon !

Pendant que les crânes d'oeuf font chauffer leur carafe,

Les français ont en marre de peigner la girafe,

Faudrait quand même qu'les riches après leurs évasions

Mettent la main à la fouille, et renvoient le pognon !

Moraliser la vie publique, bien entendu,

A condition qu'les mêmes n'soient plus les cocus,

La seule morale qui vaille, nous en sommes certains,

Un logement pour tous, un boulot pour chacun !

L'austérité pour les pauvres, les cadeaux aux friqués,

Ce n'est pas pour cela qu'les prolos ont voté,

Dans la rue bientôt, ils te le gueuleront,

François ne prend pas les français que pour des cons !