Cahuzac : de la plantation capillaire à la déplantation fiscale! Poème en argot de Michel Poullain
Désir à Cahuzac..de la plantation capillaire à la déplantation fiscale....
-----
Comment toi Cahuzac, un sinistre d'Etat,
T'as pu chambrer si longtemps, ignorant les dégats,
Que provoque cette affaire de mise en examen,
Tous les chiens sont lâchés et s'apprêtent au festin.
Un compte en Suisse ici, un autre à Singapour,
Nous te faisions confiance, des bruits nous restions sourds,
Tu t'es sucré naguère, les ristournes des labos,
T'ont fait tourner le cigare, côtoyer des salauds.
Du meilleur d'entre nous, un poto de vingt berges,
T'es devenu friqué, oubliée la gamberge,
Embroquer les helvètes, leurrer les contrôleurs,
De gardien du temple, t'es devenu fraudeur.
La Marine se régale : voir Cahuzac à terre,
Le taulier de Bercy, l'arrogant de naguère,
Elle pipeaut', elle grenouil', veut les dissolutions,
De l'Assemblée nationale et des institutions.
Le Président, Ayrault, son pote Moscovici
Venus tels des pomplards pour éteindre l'incendie,
Las les clébards déjà, se disputent la carcasse
R'niflent les bons morceaux, braquent les parties basses.
Mais écrit le Monde, Marine fut tuyautée,
Par son baveu Péninque longtemps son conseiller,
« J'ai ouvert en Suisse un compte pour mon ami,
Un coup de pogne à un pote ce n'est pas un délit!
Dans les îles Caïmans, le Monde bien rencardé,
C'est le fric de François, qu'on retrouve planqué,
Le trésorier de campagne, aboule que c'est légal,
Van Ruymbeke et Le Loire ne trouvent pas ça banal
Le culte de l'argent roi, la morale est en berne,
Ils parlent de rigueur, leur artiche file à Berne,
Le temps est revenu comme le nouveau muguet,
De lessiver à fond, les murs et les parquets.
Michel Poullain le 04 avril 2013 à 13h30